(A 30 minutes de l’Ermitage du Rebberg)
La Folie Marco n’a pas fini de dévoiler ses trésors. Aujourd’hui encore, Floriane Tinetti et Thierry Jambu continuent de découvrir des objets ayant appartenu aux derniers propriétaires. Et qui, souvent, donnent l’idée d’une exposition thématique.
« Chaque année on essaye de sortir une chose du musée, ou quelque chose qu’on a découvert au cours de l’année et puis on essaye de tourner autour », explique Thierry Jambu, président du musée. En effet la Folie regorge d’armoires, de placards à peine explorés… « On ne va pas toujours au fond et un jour, on regarde et on retrouve un objet ». Tout, ici, n’a pas encore été découvert.
« Par exemple, la dernière fois, on a trouvé un petit renfoncement dans la bibliothèque, à quelques centimètres du sol, raconte Marie, qui travaille au musée l’été. Il s’agissait d’une petite porte qui donnait sur un espace creux. Et dans cet espace dans le mur, on a découvert une bouteille de vin. »
« Les frères Schwartz jouaient pas mal »
Cet été, l’exposition est consacrée aux vieux jeux de société. « On a trouvé deux jeux au fond d’une armoire. Du coup, on les a sortis. » Ces deux jeux appartenaient vraisemblablement aux frères Schwartz et datent du début du siècle. S’ils ont été identifiés comme jeux de société, leur principe n’est pas forcément évident. « Il y a en a un, on ne sait pas tout à fait ce que c’est, même si on est sûr que c’est un plateau de jeu », commente Thierry. Sur le plateau en question, des chiffres. « On a des relations avec le musée des jeux de Sachs en Allemagne et ils pensent que c’est un jeu de dés où il ne faudrait pas faire de 7. Mais ils n’avaient jamais vu ce plateau-là. » Le second jeu est un vieux loto.
Des jeux venus de partout
Ces deux pièces ont alors servi de départ à l’exposition en cours. « Le musée avait déjà des petits jeux. On sait que les frères Schwartz jouaient pas mal parce qu’on avait déjà une table de jeu et une boîte avec des petits dominos, des jeux de cartes… » A ces objets issus de la collection du musée se sont ajoutés d’autres plateaux de jeu, prêtés par des particuliers ou récupérés dans des brocantes. S’il ne gère pas l’aspect « visite » du musée, Thierry Jambu, également adjoint au maire, aime ce travail de collecte et d’organisation de l’exposition. « Je ne peux pas tout faire, il faut bien se répartir les rôles. Mais ça, c’est quelque chose que je prends plaisir à faire. » L’exposition sera ouverte tout l’été et jusqu’en octobre, où ce sera au tour des écoles de venir la visiter.
