Fous de la Folie : Une équipe de passionnés

(A 30 minutes de l’Ermitage du Rebberg)

Les personnes qui font vivre le musée de la Folie Marco, à l’année ou l’été seulement, ont des profils différents. Avec toutefois un point commun : un attachement très fort au lieu et à son histoire.

Ici on ne fait pas les choses à moitié. « Ma collaboratrice est sur place presque 24 heures sur 24. Elle y consacre énormément de temps », raconte fièrement Thierry Jambu, président du musée. Employée à l’année, Floriane Tinetti est très investie : elle range, répertorie les objets. Et fait sans arrêt de nouvelles trouvailles. Thierry, lui, n’est pas moins passionné : « Je ne fais aucune visite, je ne peux pas tout faire ! Mais je m’occupe avec un collègue de l’exposition temporaire (lire ci-dessous). Je parcours les brocantes, je lance des appels au prêt auprès des particuliers… Et j’organise la scénographie. » L’emploi du temps de cet adjoint au maire est donc particulièrement chargé.

Des passionnés chez les saisonniers

En période estivale, le musée fait appel à des saisonniers, ainsi qu’à des bénévoles, pour l’accueil et les visites du public. Marie Zahnbrecher, 22 ans, est l’une des deux étudiantes embauchées pour accueillir les visiteurs les week-ends, entre mai et septembre. « J’ai eu vent de ce travail par le bouche à oreille. Ça va faire trois ans que j’y bosse pendant l’été. » Cette étudiante en licence d’anglais a appris à connaître et à aimer les lieux. « Au début c’était compliqué, j’avais l’impression de réciter. Aujourd’hui, je suis plus à l’aise, j’enrichis la visite de petites anecdotes que l’on m’a racontées. »

Pièce fétiche

Devenue membre de l’équipe à part entière, Marie est un peu ici comme chez elle. « J’aime aussi présenter aux visiteurs l’objet que je préfère dans le musée », explique-t-elle en attrapant un grand cadre de bois. « C’est un jeu ancien, sur le même principe que celui du Nain Jaune. Je ne sais pas trop comment on y jouait, mais ça me plaît. »

Thierry Jambu a lui aussi une « pièce fétiche » : « Moi, ce que je préfère ici, c’est le grand miroir, dans le salon au rez-de-chaussée. Si vous le regardez bien, vous découvrirez un impact dans le coin en haut à droite. C’est une balle perdue, tirée par les Américains en 1940. Ils auraient pu s’en débarrasser, mais les frères Schwartz ont conservé le miroir ! ».

« Tu verras, à Barr, il y a un joli musée »

Quant aux deux bénévoles présents lors de notre venue, inutile de dire qu’ils font un travail de passionnés. « Je me suis installée à Barr en 1979. Le musée avait ouvert juste quelques années plus tôt. On m’avait dit « tu verras, à Barr, il y a un joli musée ». Je n’ai pas été déçue. Aujourd’hui, je suis à la retraite, mais ça fait des années que je donne un coup de main. Ça m’occupe, et puis j’aime cet endroit », confie l’une d’eux avec enthousiasme. Le musée, l’ambiance, les événements : tout ici illustre cette passion partagée pour la Folie Marco et son histoire.

D’après A.R.,  publié le 15/07/2013 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace.

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