Le château d’Andlau en petites briques

(A 20 minutes de l’Ermitage du Rebberg)

Sa 8e édition, l’exposition Fana’Briques la dédie au Moyen-Age. Mais il y aura bien d’autres thèmes exploités par la centaine d’exposants qui participent à la manifestation, devenue le plus grand rassemblement des fans de la brique Lego de France.

Fana’Briques 2013 n’a plus grand’chose en commun avec la toute première exposition qu’organisait l’association rosheimoise Fanabriques en 2006. Au fil des ans, la manifestation a grandi, surfant sur l’engouement d’une communauté d’adeptes de la brique Lego à travers l’Europe et particulièrement l’espace rhénan et le Bénélux, dont les représentants viennent chaque année à Rosheim pour le dernier week-end de juin.

Exploiter l’esprit de ces vestiges de châteaux forts

Cette année, les organisateurs rosheimois — quelque 80 bénévoles membres de l’association sont mobilisés — investissent 5 000 m² dans et autour de la salle des fêtes pour accueillir les visiteurs dont on a dénombré 12 700 l’an dernier, et les exposants avec leurs réalisations, souvent extraordinaires voire monumentales.

Parmi les thèmes de prédilection de ces bâtisseurs chevronnés, le Moyen Age figure en bonne place et cela a donné aux « architectes » rosheimois l’idée d’exploiter l’esprit de ces vestiges de châteaux forts qui peuplent le Piémont des Vosges, et plus particulièrement la ruine du château d’Andlau. Daniel Stoeffler, l’un des membres fondateurs de Fanabriques, a même créé une maquette déclinée en une boîte exclusive « Château d’Andlau », un modèle de 391 pièces disponible en série limitée de 100 exemplaires sur l’exposition. Et ce n’est pas tout : Benoît Kayser, qui a à son actif plusieurs réalisations spectaculaires, entre autres la reproduction de la Burj Khalifa de Dubaï, le château d’eau de Sélestat ou encore le bâtiment historique du Bon Marché à Paris, se propose de construire, avec le public, une reconstitution de la ruine du château d’Andlau à l’échelle 1/10e, soit quelque 240 000 briques !

D’après un article paru le 28 juin dans les Dernières Nouvelles d’Alsace

 

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