Les racines du docteur Schweitzer

 

A 15 minutes de l’Ermitage du Rebberg

Le récent passage du professeur Matthieu Arnold a réuni beaucoup d’auditeurs au musée Oberlin. Le thème de sa conférence était « Albert Schweitzer, les années alsaciennes 1875-1913 ».
Pour beaucoup de personnes, le nom du musée Oberlin est synonyme de conférences. Celles-ci sont très nombreuses et l’intérêt des sujets développés est éminent.

La venue de Matthieu Arnold, spécialiste de Schweitzer, a laissé un souvenir ineffaçable.

Avec foi et conviction, le conférencier a évoqué l’époque peu connue du docteur : les racines de son existence, ses jeunes années en Alsace. Il a particulièrement exploré et étudié la vie intense et en suractivité d’Albert Schweitzer jusqu’à son départ vers le Congo, en 1913.

Dans ses recherches, Matthieu Arnold a relevé une filiation Oberlin-Schweitzer, le docteur connaissant le pasteur pour son œuvre éducative au Ban de la Roche.

La jeunesse de Schweitzer a débuté par son passage au lycée de Mulhouse, où il a appris la « discipline de soi ». Ses souvenirs constituent un hommage à ses camarades et une appréciation de ses professeurs. L’instruction compta pour lui. Il avait de qui tenir : dans ses ascendants, on ne trouve pas tant des pasteurs que des instituteurs.

En 1903, Albert Schweitzer a soutenu une thèse en philosophie et deux en théologie ; il est pasteur et enseignant.

Il sera nommé directeur du Stift à Strasbourg (foyer, restaurant et médiathèque universitaire, aujourd’hui, ndlr), et deviendra aussi l’éducateur du corps pastoral alsacien et pourra recueillir des jeunes garçons pour les éduquer;

Durant cette conférence, le professeur Arnold a guidé de façon remarquable les auditeurs sur le parcours de ce pasteur, qui, de Saint-Nicolas à Strasbourg, s’est engagé à la faculté de théologie, mais était aussi concertiste et musicologue spécialiste de Bach. C’est en 1913 qu’il rejoindra Lambaréné, où il est accueilli par le missionnaire Léon Morel, de Rothau, afin de soigner et d’éduquer la population noire d’Afrique.

Albert Schweitzer écrivait naguère : « Toute grande œuvre, comme toute grande idée, a besoin d’une certaine atmosphère, d’enthousiasme pour se révéler dans toute sa beauté. »

De chaleureux applaudissements ont remercié le professeur Matthieu Arnold pour

Un livre intitulé Albert Schweitzer-les années alsaciennes 1875-1913 et signé de Matthieu Arnold vient de paraître aux éditions de la Nuée Bleue. Il y développe les sujets évoqués lors de la conférence.

Extrait d’un article publié le 22/05/2013 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace

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