Un nouveau sentier viticole

(à 25 minutes de l’Ermitage du Rebberg)

L’inauguration du sentier viticole, dont le coût, 27 800 €, a fait débat, est prévue le 30 juin. L’autre sujet débattu par le syndicat viticole lors de son assemblée générale a été le plan d’encépagement, qui va impacter les plantations à partir de 2015.

Réunis dans un restaurant de Bischoffsheim, les membres du syndicat viticole de Rosheim-Bischoffsheim ont dîné bien tardivement, tant les discussions autour du projet de nouveau sentier viticole et du plan d’encépagement ont été animées.

L’idée d’un nouveau sentier viticole, partagée au sein du syndicat, a été développée avec l’office de tourisme de Rosheim et le groupement touristique du Mont Sainte-Odile. Un projet ambitieux qui coïncide avec le 60e anniversaire de la route des vins.

Le cheminement paysager et pédagogique se fera en deux grandes boucles, englobant les terroirs de Rosheim et Bischoffsheim.

C’est le coût du sentier — 27 800 €— qui a provoqué des réactions parmi les viticulteurs, malgré l’importance des subventions dont bénéficiera le projet : 40 % de fonds européens et 25 % provenant de la Région, 7,5 % à la charge de chacune des deux communes et 20 % pour le syndicat viticole, une somme qui a eu du mal à passer chez certains. Pour l’alléger, le syndicat va chercher des sponsors.

Le président, Jean-Luc Ostertag, a tenu à souligner l’implication de l’office de tourisme dans l’élaboration d’un circuit jalonné de 23 panneaux et axé sur le patrimoine naturel (avec les paysages et les terroirs), sur le patrimoine architectural et sur le patrimoine culturel (avec une mise en avant des savoir-faire des vignerons).

L’inauguration du nouveau sentier viticole devrait avoir lieu dimanche 30 juin, jour de la fête du jumelage avec les amis de Kappelrodeck.

À chaque territoire son cépage

Mis au point par un groupe de travail dédié, le plan d’encépagement répertorie les cépages les plus adaptés à chaque terroir. Un travail de longue haleine, basé sur l’expérience des vignerons et de leurs ancêtres, qui s’appuie aussi sur des cartes géologiques.

Tous les adhérents n’ayant pas participé aux travaux, quelques ajustements sur la liste des cépages ont été proposés, après quoi le plan a été adopté. Il va désormais passer devant l’association des viticulteurs d’Alsace et devant l’institut national de l’origine et la qualité. Ces plans impacteront toutes les futures plantations à partir de 2015.

D’après MLE, publié le 12/04/2013 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace.

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